À taux plein, meilleure retraite. Ce taux de liquidation de 50 %, le maximum possible, est accordé aux travailleurs ayant cotisé un certain nombre de trimestres, ainsi qu’à ceux prenant leur retraite à 67 ans quelle que soit leur durée d’assurance.
Dans ce dernier cas, par dérogation, la loi de 2010 réformant les retraites
prévoit que les aidants de personnes handicapées, nés à compter du 1er
juillet 1951, sont autorisés à en bénéficier dès 65 ans. Les actifs liquidant
leur pension après le 1er juillet 2016 peuvent donc y prétendre.
Une récente circulaire de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV),
qui gère la retraite du régime général (pour les salariés), précise les
modalités de ce dispositif. Pour les assurés ayant interrompu leur activité
afin de devenir aidant familial ou tierce personne d’une personne handicapée. Mais aussi pour ceux
ayant
assisté leur enfant handicapé.
Vous pouvez bénéficier du taux plein, dès 65 ans, quelle que soit
votre durée d’assurance, si vous êtes intervenu(e) en qualité:
– d’aidant familial : vous avez aidé une personne bénéficiaire de la
prestation de compensation du handicap (PCH). Vous n’étiez pas salarié(e),
mais, éventuellement, dédommagé(e). Vous êtes parent avec elle : conjoint,
concubin ou pacsé de la personne aidée, ou bien son descendant, ascendant,
collatéral jusqu’au 4e degré (sœur, oncle, nièce, cousin germain,
etc.) ou celui de l’autre membre du couple (ex. : le frère de l’épouse d’un
mari en situation de handicap) ;
– ou de tierce personne : vous êtes venu(e) en aide à un
bénéficiaire de l’allocation complémentaire pour tierce personne (ACTP), avec
lequel vous n’êtes pas nécessairement parent. Cela vous a causé un manque à
gagner, même si vous avez été dédommagé(e) (vous ne pouvez pas être le salarié
de la personne aidée).
Dans les deux cas, vous devrez avoir interrompu totalement votre activité
professionnelle (pas de temps partiel), soit de manière temporaire (exemple :
congé non rémunéré) ou définitive (rupture du contrat de travail), pendant au
moins 30 mois consécutifs.
Vous et l’autre parent pouvez bénéficier du taux plein, dès 65 ans,
quelle que soit votre durée d’assurance, si vous avez aidé
votre enfant handicapé, bénéficiaire de la PCH. Même si vous avez été
dédommagé(e) ou salarié(e) pour cette aide.
Vous devez l’avoir assisté pendant au moins 30 mois consécutifs. Il n’est
pas exigé que vous ayez stoppé ou réduit votre activité professionnelle pendant
cette période.
Par ailleurs, si votre enfant ouvre droit, d’une part, à l’allocation
d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) et, d’autre part, à la PCH attribuée,
sur demande, en remplacement du complément d’AEEH, vous pouvez prétendre, sous
certaines conditions, à une majoration de durée d’assurance. L’attribution d’au
moins un trimestre vous permet de bénéficier du taux plein à 65 ans.
Source : site faire face.