En deux temps, au 1er
juillet et au 1er octobre, le gouvernement a procédé à une réforme
des conditions de versement des APL.
La CFDT s’est opposée à
la dégressivité du montant des aides instaurée au 1er juillet qui fait
porter sur les seuls locataires la hausse continue des loyers, notamment en
zone tendue, en les privant d’un « amortisseur social »
indispensable. Elle s’inquiète fortement des conséquences qui risquent de
pénaliser de nombreux foyers modestes.
La CFDT approuve les mesures qui vont dans le sens d’un rééquilibrage des aides vers les jeunes issus des familles les plus défavorisées. Mais si la CFDT est favorable à la prise en compte d’une partie des revenus du patrimoine immobilier non taxé et des placements défiscalisés (Livrets de Caisse d’Epargne et de développement durable…), elle en conteste son plafond trop peu élevé, qui va pénaliser les épargnants modestes.
La CFDT interpelle donc
le gouvernement et demande que la réforme des APL soit réorientée vers
davantage de justice sociale.