Début décembre 2014, les postiers ont recomposé leur paysage syndical à l’occasion des élections professionnelles. Ils ont hissé la CFDT de la
4ème à la 2nd place (avec une progression historique de 4.37%).
De fait, les postiers ont sanctionné les organisations non signataires de l’accord avorté (car non validé) : « Un avenir pour chaque postier ».
Forte de ses résultats, la CFDT, comme elle s’y était engagée pendant la campagne électorale, a immédiatement exigé de La Poste que les mesures et les dispositifs contenus dans cet accord soient remis à la signature.
Ébranlés par le camouflé que les postiers leur ont infligé lors de ces élections professionnelles, la CGT, FO et même SUD sont revenus, ce jour, à la table de la signature.
Désavoués sur le fond… il ne leur restera que la forme pour tenter de justifier le retard de près d’une année qu’ils auront fait prendre à la mise en oeuvre de certaines mesures financières et indiciaires conséquentes.
La CFDT, qui n’a rien lâché, se réjouit, elle (et sans retenue), que l’intégralité des mesures et dispositifs contenus dans l’accord initial puissent enfin bénéficier aux postiers.
Des postiers qui ont bien compris que la CFDT ne les laisserait pas seuls face aux difficultés qui ne manqueront pas de s’amonceler dans une Poste à la croisée des chemins.
Communiqué de presse F3C CFDT